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vendredi 30 octobre 2015

~Deny the reality~

~ C’est souvent lorsque l’on essaye de se convaincre que l’on va mieux, que l’on est passé à autre chose que le retour sur terre est plus dur ! ~
Il n’y a pas si longtemps, je me disais que j’allais mieux, que j’étais passée à autre chose, que la fille remplie de joie de vivre et pleine de folies refaisait surface peu à peu… Seulement aujourd’hui je me rends compte que ce n’étais pas forcément le cas…
Il suffit qu’une personne capable de vous faire réagir, vous secoue pour que la réalité reprenne le dessus sur le déni.
Je ne pensais pas être ans un état de non-acceptance, dans un état parallèle, un état qui ferait croire à mon entourage que je vais mieux, que la fille qu’ils ont connu se réaffirmait de jour en jour. Je ne pensais pas que cette fille pleine d’humour, d’amour, de joie et de bonheur n’était qu’un masque, qu’une apparence…
Aujourd’hui j’ouvre enfin les yeux et la réalité fait d’autant plus mal !
« La fierté »
On connaît tous cette barrière, cet obstacle, parfois infranchissable, qui nous empêches de nous confier, de nous révéler, nous dévoiler.
Beaucoup aimerai la mettre de côté mais c’est souvent très difficile…
Je me dis que j’avais trop peur de souffrir (une nouvelle fois), que je ne voulais pas montrer un peu plus cette facette sentimentale et naïve de ma personnalité, ce côté qui me fait souffrir et pleurer à seulement 3 mois de relation… Je voulais me convaincre et convaincre les gens qui m’entoure que je suis forte, que rien ne peux m’atteindre, que je ne suis pas le genre de fille à se mettre dans des états pas possible pour un garçon qui n’en vaut pas la peine… Mais nous savons tous que ce n’est pas le cas, nous savons tous que ce n’est qu’une illusion…
De jour en jour, je me dis que tout ce que je fais c’est m’accrocher à des rêves, à des films qui tournaient dans ma tête... J’aimerai pouvoir m’en détacher mais je n’y arrive pas…
Je sais déjà que d’être revenu à moi, à la réalité est un grand pas… Merci Maman ! Merci d’avoir été énervée ce jour-là pour oser me dire qu’il fallait que j’arrête de me rendre malade, qu’il fallait que je remette les pieds sur terres… Merci de m’avoir crié dessus puis serré dans tes bras…
J’en avait besoin, je le sais… Mais ça fait tellement mal…

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